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gilets jaunes - Page 2

  • Une fiscalité exhorbitante , le "grand remplacement " et la manipulation séculaire des foules sont à l' origine du mouvement des Gilets Jaunes .

    Gilets Jaunes : et maintenant ?

    Il a existé dans le passé de nombreuses révoltes contre l’impôt : la dîme, la Gabelle, la révolte des Karls en Flandres… L’analyse a posteriori du surprenant mouvement né sur Facebook, dont on n’a pas fini de parler, requiert tout à la fois de faire de l’Economie et un peu d’Histoire.

    On remarque en préambule que nous avons affaire, avec les Gilets Jaunes, à des Français de base : nul Malika, Akim, Shlomo, N’Golo ou Abdel dans leurs rangs, mais des quidams bien de chez nous, loin des hordes de racailles venus du 93 pour faire leurs courses de Noël à Paris, en fin de journée, les quatre premiers samedis de décembre.

    La France est le premier pays au monde en termes de prélèvements obligatoires. La pression fiscale a bien entendu constitué le premier détonateur de l’explosion populaire, via une nouvelle taxe sur les énergies fossiles. Un seul exemple de démence fiscale : le total des charges sociales salariales et patronales est égal à 62 % du salaire brut (ou 82 % du salaire net). Les charges sociales cumulées, pour un salaire net de 1000 euros, s’élèvent à 818 euros (772 euros depuis le CICE). Si nous prenons un salarié gagnant deux mille euros net en 2019, il faut réaliser que, en sus de ses deux mille euros, son entreprise verse la somme incroyable de 1444 euros à l’Etat ! Ensuite, le salarié paiera environ 15 % d’impôts sur le revenu, puis 15 % à nouveau, via la TVA sur sa consommation. Si l’on additionne le pilonnage des taxes, on est pris de vertige : pour un versement de 3 444 euros (ce que l’employeur paie au total), le salarié aura in fine dans son escarcelle, après filtrage étatique, la somme réelle de 1 400 euros, soit moins de 40 % de la somme initiale !

    C’est la raison pour laquelle l’industrie française a été totalement dévastée par la mondialisation, puisque sa compétitivité, par rapport à des salaires de 300 euros, est intenable. Il faut noter qu’aussitôt que l’on produit ces chiffres, les gens de gauche (ou les bénéficiaires stipendiés du système) brandissent le fameux Service Public, déité qui autoriserait toutes les folies. Cet argument ne résiste pas à l’examen : l’hôpital est devenu une pétaudière, le service des urgences est le plus souvent envahi par une population bigarrée surgie des quatre coins du globe, les médicaments sont de moins en moins remboursés, et sans mutuelles coûteuses, le malade français doit acquitter des compléments substantiels sur ses dépenses de santé. Quant à l’école gratuite, c’est un échec cuisant : premier poste de dépense publique par élève au monde, la France est classée 31e en termes de résultats dans l’ensemble des matières enseignées. Du fait d’une bureaucratie galopante (la moitié du personnel de l’Education Nationale n’enseigne pas), d’un absentéisme sans équivalent — trois fois les normes du privé — et de la proportion déraisonnable d’élèves immigrés ne parlant pas français et plombant la progression des classes, les dépenses liées à ce mammouth relèvent du tonneau des Danaïdes. Par surcroît, si les parents veulent éviter un matraquage idéologique, ou tout simplement garantir à leur progéniture un niveau pédagogique de qualité, il faut les diriger vers le privé payant.

    En réalité, les impôts et taxes constituent pour chaque Français, riche ou pauvre, indépendant ou salarié, un fardeau qui grève le budget des ménages et compromet tous les équilibres.

    Et le matraquage ne s’arrête pas avec la mort du contribuable, puisque les fameux « droits de succession » démarrent à 20 % dès 20 000 euros en France, pour atteindre 45 % à partir de 1,8 million (le taux le plus élevé en Europe est de 30 %, en Allemagne, et à partir d’un héritage de… 26 millions d’euros. Le moins élevé est l’Italie avec… 6 %, quel que soit le montant ! Aux Etats-Unis, pas d’impôts sur les succession avant un patrimoine de dix millions de dollars).

    La France laborieuse des Gilets Jaunes, groggy devant l’impôt comme une majorité des Gaulois, n’a pas supporté une nouvelle augmentation, fût-ce au nom d’un hypothétique réchauffement.

     

    LE DÉFICIT DÉMOCRATIQUE

     

    Si la jacquerie fiscale a été un des premiers motifs des mutins pacifiques, le bâillonage du peuple par les experts auto-proclamés est le deuxième motif de ce mouvement, d’où sa revendication expresse de l’élargissement d’une pratique référendaire régulière, via le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne).

    De quoi s’agit-il ? Du fait du vote majoritaire à deux tours, qui assure des majorités écrasantes au pouvoir en place, favorise les magouilles entre pantouflards, et minimise les scores des partis d’opposition, le Parlement croupion est techniquement aux ordres du Président.

    Toutes les évolutions sociétales de la Ve — souvent préparées en Loges, puis votées par ledit Parlement — l’ont été dans le dos de l’opinion, avec l’apparence virginale de la démocratie ! L’abolition de la peine de mort, menée par un riche avocaillon nomade, fut un pur acte de braquage, tant le peuple français y était opposé. La peine de mort n’est pas désuète : de nombreux pays y ont encore recours (18 exécutions au Japon en 2018 !) et son efficacité sur la récidive est, par définition, de 100 %. Imaginons un RIC sur le sujet… Et le référendum de 2005 perdu par les européistes, contourné ensuite par Sarkozy le roué, ne serait-il pas temps de le rediscuter ? Voilà une cible possible du RIC.

    Mais il faut prendre de la hauteur : la conjugaison mortifère du suffrage universel et de la télévision, compagnon scintillant des masses hébétées, donne des résultats peu probants ; l’élection présidentielle est à l’usage un carrousel aux promesses, où le bateleur le plus cynique gagne à chaque coup. Une fois aux affaires, et devant l’impossibilité évidente de financer son baratin, le César consacré par la Sainte Urne a recours à une seule solution : la course à l’échalote, soit l’emprunt et la dette.

    Et ici, on doit revenir en arrière, car la situation contemporaine a des racines très profondes.

     

    DE PÉTAIN À DE GAULLE

     

    1944 : prises en tenaille entre New York et Moscou, les forces de l’Axe se désagrègent. Dans la foulée, le régime de Vichy est balayé. S’ensuit une période (dite de l’Epuration) où zigouillages tous azimuts, au terme de faux procès perpétrés par des camisards et résistants de la dernière heure, constituent l’ordinaire de ces jours troublés. Des milliers d’innocents, vieillards inclus, sont fusillés, souvent sur de simples présomptions de “collaboration”, ou par défiance envers les gens rectilignes. La révolution Nationale du Maréchal Pétain — dont nombre d’innovations persistent aujourd’hui — a pourtant instauré un modèle de gouvernance qui, avec le recul, était d’une acuité politique surprenante. Pas de dette, une grande unité de population, les valeurs de la famille et du travail magnifiées… On est loin de la bacchanale multiculturelle actuelle.

    Le pouvoir gaullo-communiste, main dans la main avec certains revanchards, va alors remodeler la société française selon un schéma largement collectiviste : mise à bas des Corporations du Maréchal, syndicats puissants, sécurité sociale marxisée, privilèges accordés aux copains, etc.

    Mais ce mouvement délétère s’inscrit dans un dispositif plus vaste, celui créé par les vainqueurs de 1945. A des décennies de distance, c’est cet ordre de fer que les Gilets Jaunes, sans même s’en rendre compte, contestent.

    Les sociétés modernes sont fondées sur la dette (l’usure) et la financiarisation des activités. Il y eut pour ce faire l’abandon en 1973 de toute équivalence à la création de monnaies (congrès de la Jamaïque), ceci permettant d’imprimer des billets de banque en échange d’hypothétiques lettres de créance, puis le désengagement progressif des Etats comme gestionnaires de leur propres intérêts (les Etats empruntent désormais sur les marchés, c’est à dire à des entités privées).

    Les banquiers et financiers ont ensuite imposé au monde, dans les années 1980, la financiarisation des activités humaines. Désormais tout labeur industriel ou même agricole est objet de spéculation. Les tarifs du pétrole, de l’aspirine, des véhicules, du lait, du riz, de l’orge et même de l’air (via la taxe carbone) sont décidés par des organismes privés — dont beaucoup semblent appartenir à une communauté bien connue, largement revigorée — à New York ou à Londres.

    Les Gilets Jaunes ont posé la question de la dette, maladroitement certes, mais avec raison. Le monde est fou, et court à sa propre perte.

     

    IMMIGRATION : CE SUJET DANGEREUX QUE PERSONNE N’ABORDE

     

    Ce rapide tour d’horizon serait incomplet si l’on évitait (comme Macron) le tabou du Grand Remplacement.

    Dès les années 1970, la France importe par brassées des populations maghrébines et africaines, cela sans que jamais une seule fois cette politique soit débattue au Parlement, ou approuvée par référendum. Comment blâmer les voyageurs au long cours ? Voilà que, sans compensation aucune, des idiots offrent soins gratuits, retraites, écoles, autoroutes, infrastructures de tous ordres, dont une large part payée par leurs ancêtres !

    L’immigration devient peu à peu, de 1980 à nos jours, endémique ; de nombreux quartiers et cités en France sont aujourd’hui algériens, bantous, zaïrois, au grand dam des autochtones, relégués plus loin. Cette occupation de fait — transformation radicale de la société française qui a été subie, et jamais désirée — n’a pas fait l’objet du moindre vote en quarante ans. Elle se mâtine désormais du problème du radicalisme islamique, pourvoyeur de tueurs fanatisés au sein même de nos territoires et largement manipulé par l’Etat profond.

    Imaginons à présent un référendum sur l’immigration, organisé cette année 2019, grâce aux Gilets Jaunes. Le résultat serait un tsunami propre à effrayer les élites...

    Concluons. Qui va tirer profit de ce mouvement spontané, unique dans notre Histoire récente ?

    Tout le monde se bouscule au portillon : la France Insoumise du cheval de retour Mélenchon piaffe, les mignons du RN bêlent, le chanteur en bottes Lalanne hulule, Dupont-Gnangnan éructe sur les ronds-points, les improbables Patriotes reprennent espoir, l’opportuniste Philippot ayant déposé la marque « Gilet Jaune » à l’INPI (Institut national de la Propriété industrielle) pour éviter la banqueroute programmée.

    Nous verrons bien. Un proverbe lybien l’affirme : « l’avenir dévoile toute chose ». De toute façon, toutes ces oppositions (partis comme syndicats) sont contrôlées et servent à canaliser, neutraliser et conduire dans une impasse les réactions populaires.

     

    Jean BEAUMONT.

  • Ce pouvoir haï utilise-t-il le croissant vert contre le gilet jaune ?

     

    L’ agonie politique d’un président godelureau, dévalué pour avoir avili la fonction présidentielle par ses exhibitions répétées avec des transsexuels et des voyous ethniques de bas étage à l’été 2018, ne devrait pas se prolonger indéfiniment. Sauf si l’essoufflement apparent du mouvement des gilets jaunes devait se confirmer. Sauf si les petites et grandes manœuvres politiciennes qui se profilent, aboutissent aux résultats escomptés, à savoir passer ce mauvais cap des tempêtes populaires pour retrouver la mer des Sargasses de la mondialisation heureuse. Autrement dit, un monde reconstruit au service exclusif des nouvelles féodalités oligopolistiques qui couvrent désormais la planète d’un maillage de plus en plus serré.

    Le petit sire Macron, sûr de lui et dominateur (à l’instar de ses maîtres d’outre-Manche), s’est cru habilité par un suffrage populaire éhontément et institutionnellement truqué (son écrasante majorité à la chambre ne représentant que 15,5% des inscrits) à déconstruire la France à marche forcée selon le plan de formatage imposé par l’Unification économique mondiale, un messianisme qui ne dit pas son nom ! Aujourd’hui, depuis cinq longues semaines, débordé par une situation qu’il a lui même provoquée (et dont il n’a pas uniquement hérité quoi qu’il en dise), Macron essaie d’éviter à tout prix une chute ignominieuse dans le fracas d’une fronde populaire que les autorités ne sont pas parvenues à discréditer en lâchant les chiens de garde de l’orthodoxie sociale-libérale-libertaire que sont les Black blocs et les racailles de la Grande Ceinture. 

    Des événements qui resteront dans la mémoire vive des Français, devenus pour l’occasion les cibles des tirs à intentions meurtrières des Flash-Ball (lanceur de balles de défense) utilisés par les forces de police (les brigades anti-criminalité, dit-on ...). Des armes en principe sublétales (mais authentiquement vulnérantes), qui ont été au cours des ces cinq samedis de colère utilisées à tir tendu visant spécifiquement les visages des manifestants comme en attestent les nombreuses images prises aux cours de ces samedis insurrectionels.

    Plusieurs d’entre eux ont ainsi, semble-t-il, perdu un œil, mais curieusement la presse habituellement si prolixe lorsqu’il s’agit d’atteintes aux signes d’identité confessionnelle de telle ou telle minorité prétendument française (mais de très fraîche date), reste formidablement muette sur les blessés, les énucléés, les estropiés (mains arrachées par des grenades de désencerclement), toutes victimes d’une authentique volonté de blesser voire de tuer. 

    À cette échelle du non vu depuis la répression par les socialistes (SFIO) Jules Moch (ministre de l’Intérieur) et Daniel Mayer (ministre du Travail) des grèves insurrectionnelles des houillères du Nord du 4 octobre au 29 novembre 1948. 

     

    IL NE FAUT PAS oublier que Macron, bien qu’il se soit efforcé dans son adresse à la nation le lundi 10 décembre au soir, de faire porter sur ses prédécesseurs la responsabilité de ses propres fautes et de l’actuel délabrement du pays profond — « Ce sont quarante années de malaise qui ressurgissent » — est de facto l’héritier, le fils puîné, des quatre chefs de l’État qui l’ont devancé et par conséquent leur continuateur, et dans le cas de Mitterrand, son exécuteur testamentaire. Le radsoc Chirac subclaquant compris ! Et puis n’a-t-il pas été le ministre chéri de Hollande, non ?

    Soulignons à ce propos que la lame de fond des gilets jaunes n’est bien entendu pas uniquement revendicative. Le dire, c’est enfoncer une porte ouverte.

    Elle dépasse, et de très loin, les seules questions du pouvoir d’achat, du prix du carburant et des fins de mois difficiles. Elle est aussi et surtout en effet l’expression d’un profond malaise sociétal induit par quatre décennies dévastatrices de socialisme parasitaire.

    Toutefois le mal vient de plus loin, c’est indéniable. Notamment avec la permanence d’une chimère toujours renaissante depuis la nuit des temps, celle qui promet aux croyants et aux jobards des lendemains qui chantent, sans larmes ni sueur. Phantasme qui s’est donné libre cours après le 10 mai 1981 sous ses deux espèces complémentaires : le pillage des caisses de l’État et des ressources du pays associé à un sectarisme idéologique (le politiquement correct) inédit. Tyrannie consensuelle et terrorisme intellectuel dont l’emprise continue à s’accentuer sur la société au fur et à mesure de la progression du social-libéralisme sous ses trois espèces que sont la mondialisation, l’américanisation et la tiers-mondisation. Trois moments, trois aspects d’un seul et même monothéisme molochien, avons-nous dit, soit la fusion des peuples atomisés en monades consuméristes au sein d’un magma planétaire, chaos culturel, sentines génétiques, uniformisation et interchangeabilité pour tous. 

     

    C’ est bien ce que nous annonce et nous promet le Pacte de Marrakech (“Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières” signé honteusement par la France le 10 décembre dernier), qui s’articule entre autres, sur une super-loi Fabius-Gayssot destinée à museler toute liberté d’expression sur les continents habités… sous couvert (objectif 17) de lutte contre le racisme dont les migrants pourraient être l’objet.

    Les pauvres ! Il est à ce titre question de « recadrer le discours sur la migration, pour qu’il cesse de véhiculer des idées trompeuses ou faussées et donne une image exacte de l’importance que revêt la migration et du rôle positif qu’elle peut jouer dans le monde actuel »… Il s’agira en outre « de promouvoir au niveau étatique les reportages indépendants et objectifs, de sensibiliser et d’éduquer les professionnels des médias » en leur imposant des critères et des grilles terminologiques ainsi que des « standards [normes] éthiques ». Faute de quoi les médias s’exposent à des sanctions pécuniaires (suppression des subventions), voire judiciaires pour ceux qui feraient « la promotion de l’intolérance, de la xénophobie, du racisme et d’autres formes de discrimination envers les migrants ». 

    Tous les despotismes, et les plus durs, commencent par réduire le peuple au silence. Et c’est que ce que l’on a vu après les élections législatives à la proportionnelle de mars 1986 qui ont acté la déconfiture de la Gauche. Deux ans après, tout était rentré dans l’ordre et le système parlementaire se trouvait verrouillé pour les trente années qui suivirent excluant du débat démocratique un gros tiers du corps électoral. À présent se sont des lois relatives aux fake news qui visent à contrôler toujours plus étroitement les réseaux sociaux et la Toile, et partant, nos modes de penser en général, cela en complément de l’évolution des algorithmes censeurs par prédestination. 

    Il est de ce point de vue emblématique que le point 5 relatif à l’immigration ait été éliminé de la concertation dans le cadre du fameux “dialogue” de six mois entre le gouvernement, les instances politiques et la société civile, destiné à apaiser les actuelles tensions sociales et comme par hasard inauguré le 16 décembre, alors que la décrue du mouvement des gilets jaunes n’était encore qu’une hypothèse de travail ! Immigration/migration qui pourtant devrait se trouver au cœur du débat.

    Car pour sortir de l’imbroglio budgétaire dans lequel se débattrait (soi-disant) notre malheureux gouvernement pris qu’il serait entre le marteau des revendications populaires et l’enclume de l’impérieuse nécessité d’une réduction de la dépense publique, nul ne semble songer un instant qu’il suffirait (une possibilité parmi de nombreuses autres) de limiter substantiellement notre « généreux accueil » de migrants pour voir réduit d’autant notre déficit de quarante à quatre vingt dix milliards, montant qui ne serait pas à ponctionner sur les salaires ou les retraites comme le gouvernement en a l’intention. 

     

    POUR CEUX qui n’auraient pas encore saisi, ce prétendu dialogue sur une demi-année, panacée pour sortir de la crise, n’est qu’un os à ronger lancé au “populo” et un moyen de gagner du temps en escomptant la lassitude, puis à terme, l’épuisement du mouvement. Tout est fait pour jouer la montre et l’attentat de Strasbourg, intervenu à point nommé malgré les mesures de sécurité extrêmes prises aux abords du marché de Noël (et autres points de contrôle que le terroriste a curieusement traversés sans encombre bien qu’armé !) a très opportunément soufflé la flamme de la colère populaire.

    Beaucoup de questions se posent d’ailleurs sur cet attentat providentiel pour l’Exécutif survenu à l’heure de plus grande écoute, vers 20 heures, en prime time, et largement répercuté par toutes les chaînes au détriment du mouvement des gilets jaunes ; comme si l’on voulait opposer le croissant au gilet, le vert au jaune, ou pour mieux dire éclipser le jaune par le vert, détourner la colère des Français appauvris, surtaxés, dépossédés de l’Etat vers un Islam violent et ennemi de l’Occident, leur faire peur pour qu’ils cessent de manifester, de défiler, de revendiquer et qu’ils rentrent sagement à la niche après avoir reçu quelques misérables miettes. 

    Comme toujours ou presque dans ce genre d’événements terroristes, il s’agit d’un fiché S d’origine maghrébine, bien que né en France, en l’occurrence à Strasbourg, parfaitement connu des services de renseignement, considéré comme un « islamiste radicalisé ». Comme toujours ou presque, il s’agit d’un multirécidiviste ayant déjà accompli de nombreux séjours en prison mais ayant été à chaque fois libéré, c’est, d’ailleurs, nous dit-on, au cours d’un de ces séjours derrière les barreaux qu’il se serait radicalisé, selon l’expression désormais consacrée ! ...

    Comme toujours ou presque, à peine l’attentat est-il commis que les télévisions nous disent que le profil du terroriste est parfaitement connu, que l’on sait son nom, son âge, son passé, de même que quelques minutes après l’effondrement des tours du World Trade Center en 2001 à New York on savait que le cerveau de l’attentat était Oussama Ben Laden et on connaissait les noms et photographies des terroristes ! Comme toujours ou presque, et c’est une constante depuis l’affaire Merah en 2012, le terroriste, parfaitement connu de la DGSI, est tué à la suite d’une course-poursuite tenant haletant le téléspectateur de sorte qu’il ne peut jamais s’expliquer sur les raisons de son geste, ni être jugé par une cour d’assise et que personne ne peut plus lui poser de questions dérangeantes...

     

    De la même façon le pouvoir cherche à diriger les gilets jaunes vers une voie de garage, celle du référendum d’initiative citoyenne (RIC) dont la mise en place, si elle était décidée, demanderait des années pour évidemment à l’arrivée ne jamais voir le jour (mais qui existe déjà depuis 2008 dans la Constitution [alinéas 3 à 6], inapplicable par nature comme de bien entendu, ce dont la presse vint tout juste de s’apercevoir ; un référendum d’initiative partagée dont les conditions sont à ce point grotesques qu’en parler est une insulte à l’intelligence) parce que l’on nous dira par exemple qu’il est incompatible avec le Traité de Lisbonne.

    Une autre bonne façon de gagner du temps et de mettre définitivement l’éteignoir sur les braises de la colère populaire.

    Les pseudo-élites qui croient nous gouverner, confites dans leur morgue et leurs ignorances, se sont mises en tête que les Français bovinisés, gavés d’hormones télévisuelles, ayant été élevés hors sol comme des veaux de batterie dans les usines à formatage idéologique que sont devenues les écoles de la Républiques, n’étaient plus capables de réaction, abrutis et avachis qu’ils étaient dans et par l’opulence consumériste spectaculaire. Mais voilà, ces « bœufs de Céfrans », quand l’ensilage vient à manquer, peuvent encore devenir furieux et, pire, s’enrager jusqu’à vouloir des têtes au bout des piques!

    Au lieu de se gaver de psychanalyse, notre intelligentsia aurait mieux fait de lire Le Bon avant de se précipiter pour signer des deux mains le pacte de Marrakech conçu pour achever le grand métissage visant à effacer définitivement les vertus primitives de nos vieux peuples. La vague soixante-huitarde, ultralibérale et libertaire, qui en mai 1968 avait balayé les caciques de l’alliance gaullo-communiste de 1944, est apparemment parvenue à son terme en venant se briser sur le socle — déjà entamé mais non encore totalement détruit — des invariants ethnoculturels, confessionnels et historiques de la nation française.

     

    RESTE QUE l’incroyable surdité et l’ahurissante cécité de nos pseudo-élites confinent indubitablement à l’autisme puisqu’elles n’ont rien vu ni entendu ni compris du grondement profond qui montait depuis bien longtemps des entrailles d’une nation soumise à d’iniques pressurages de nature à susciter des enragés. Bas les masques : la bobocratie cosmopolite que l’on croyait être acquise à toutes les grandes causes humanitaires (sans-papiers, sans-logis, racailles sans foi ni loi ou plus exotiques, tels les Rohingyas), d’un seul coup et d’un seul, montre son vrai visage, celui d’une haine épaisse, visqueuse à l’égard des petites gens de la “franchouille”.

    Quelle surprise, les "humanistes" n’aiment pas les gens de leur propre pays!

    Il est vrai qu’il n’en n’ont pas (de patrie) et vivent à longueur d’années dans ces no man’s land que sont les halls d’aérogares. On comprend mieux que dans la France des oubliés et des méprisés, l’on passe finalement d’une simple grogne récurrente et souterraine à une insurrection sans concession.

     

    Léon CAMUS et Jérôme BOURBON

     

  • Macron et son gouvernement de corruption .

     

    Visiblement tendu, le président de la République, dans l’allocution de treize minutes qu’il a prononcée depuis le palais de l’Elysée le 10 décembre au soir, n’avait d’autre but que de sauver sa peau et de sauver la face.

    Aussi a-t-il essayé d’éteindre l’incendie en promettant aux gilets jaunes la distribution de quelques pièces jaunes : une augmentation du SMIC de 100 euros (bruts, pas nets, ce qui n’est pas la même chose !) au 1er janvier 2019, la défiscalisation tant pour les entreprises que pour les salariés des heures supplémentaires, l’octroi recommandé mais facultatif par les employeurs d’une prime de Noël, elle aussi défiscalisée, et enfin la suppression de l’augmentation de la CSG en 2019 pour les retraites inférieures à 2000 euros.

    Ces quelques mesurettes prises sous la pression de la rue seront-elles suffisantes à calmer la colère, la détresse et le désarroi de millions de Français ? Il est a priori permis d’en douter, même si l’approche de la trêve des confiseurs pourrait peut-être, provisoirement au moins, nuire à la mobilisation. Reste qu’il ne s’agit là que de quelques miettes distribuées à contrecœur et avec répugnance, contraint et forcé, et que le compte n’y est pas.

    Aucun geste véritable et concret n’a en effet été fait en faveur du pouvoir d’achat, des salaires et des retraites. Les retraités dont la pension est égale ou supérieure à 2 000 euros bruts et les actifs dont le salaire est supérieur, même de très peu, au SMIC ne toucheront rien.

    Non plus que les travailleurs à temps partiel et les chômeurs en fin de droit. Rien de concret non plus n’a été dit sur le maintien des services publics (école, poste, maternité, commissariat…) dans les campagnes, rien sur la dévitalisation et la désertification de la ruralité,  rien sur la question vitale de l’immigration au moment même où le gouvernement français signe le désastreux pacte sur les migrations de l’ONU à Marrakech !

     

    IL faut rappeler qu’Emmanuel Macron, créature des Rothschild et d’Attali, était dans l’incapacité de donner satisfaction aux couches populaires et aux classes laborieuses, de contrecarrer le mouvement d’explosion des taxes et des impôts en tous genres et d’améliorer la qualité des services publics — on constate en effet que plus on paye d’impôts et de cotisations, moins il y a de services publics nombreux et performants, ce qui est un comble ! —, tout simplement parce que les gouvernements ne peuvent rien faire dans le cadre de l’Union européenne et d’une économie complètement soumise à la finance internationale.

    Il faut se souvenir du considérable endettement du pays qu’a favorisé la funeste loi Giscard-Pompidou-Rothschild du 3 janvier 1973, laquelle oblige l’Etat à emprunter avec intérêts sur les marchés alors que jusque-là la Banque de France prêtait sans intérêt aux pouvoirs publics.

    La dette au deuxième trimestre 2018 était de 2300 milliards d’euros, soit 99 % du produit intérieur brut, c’est-à-dire presque la totalité des richesses produites par la France en un an. François Fillon, alors Premier ministre de Nicolas Sarkozy, disait qu’il était à la tête d’un pays en faillite. La formule était exacte et les choses se sont encore aggravées depuis. A la dette il faut ajouter, et c’est encore plus effrayant, les intérêts de la dette payés aux requins de la finance (banques et compagnies d’assurance) que connaît bien Emmanuel Macron, bref au monde de Wall Street et de la City. Sait-on suffisamment que chaque seconde les intérêts de la dette coûtent environ 1 500 euros, que depuis le 1er janvier 2018 jusqu’à aujourd’hui ils s’élèvent à près de 45 milliards d’euros ? La France est insolvable, des pouvoirs corrompus et criminels l’ont complètement ruinée.

     

    A cela s’ajoutent, mais c’est évidemment lié, les contraintes de l’Union européenne qui ne laissent aux gouvernements des Etats membres, et surtout ceux de la zone euro, aucune marge de manœuvre, ni budgétaire, ni monétaire. La mise en œuvre de la monnaie unique s’est ainsi accompagnée d’une politique d’austérité et de chômage massifs. Puisque les gouvernements, pour recouvrer de la compétitivité, ne peuvent plus dévaluer, ils ne peuvent jouer que sur l’augmentation des impôts et des taxes et sur la baisse des salaires, des prestations et des pensions. D’où la situation actuelle.

    Enfin s’ajoutent les faux dogmes de la transition écologique et énergétique, de l’origine humaine du réchauffement climatique qui sont le prétexte, eux aussi, à une plus grande domestication des peuples et à une nouvelle flambée des prélèvements en tous genres dont la taxe carbone, le malus écologique pour les voitures familiales afin de lutter officiellement contre les prétendues  émissions de CO2.

    Naguère on parlait pareillement de la nécessité de lutter contre le trou de la couche d’ozone, et l’on sait maintenant qu’il s’agissait d’une vaste fumisterie. De la même manière, lorsqu’on nous parle de la fonte des banquises qui conduirait à la montée de la mer de sorte qu’on finirait par tous se noyer comme au temps du déluge,  il convient là aussi d’être sceptique. Il suffit en effet de mettre un glaçon dans un verre pour s’apercevoir que, lorsque le glaçon fond, l’eau dans le verre ne monte pas. Si vous en doutez, faites chez vous l’expérience, c’est saisissant, et cela permet de considérer les allégations des écolo-gauchistes pour ce qu’elles sont : des calembredaines. Mais ces sornettes ne sont malheureusement pas inoffensives car elles ont un coût financier et contribuent à culpabiliser et à surtaxer l’homme blanc, éternel souffre-douleur et vache à lait. 

     

    En quelques décennies on nous a imposé une prétendue mondialisation heureuse avec l’ouverture totale des frontières aux hommes, aux marchandises et aux capitaux, on a tué notre agriculture et notre industrie, on a refusé de pourvoir à notre autosuffisance alimentaire et énergétique, on a incité les nouvelles générations par le biais de la pilule contraceptive, du stérilet, du préservatif et de l’avortement à ne plus mettre au monde d’enfants mais à en importer en masse !

    Au nom de la construction d’une Union européenne qui est tout sauf une nation mais une entité supranationale et technocratique on a imposé le démantèlement pan après pan de tous nos attributs de souveraineté, de la maîtrise de nos frontières au pouvoir de battre monnaie jusqu’à notre corpus juridique et législatif jugé inférieur au droit européen et aux directives de la commission bruxelloise. 

    On a traité de racistes et de xénophobes les Français peu enthousiastes à l’idée d’accepter sans rien dire l’installation définitive et à jets continus de millions d’étrangers extra-européens sur leur sol. On a qualifié de ringards, de chauvins et d’arriérés les Français réfractaires à une Union européenne destructrice de leur identité, de leur souveraineté, de leurs emplois, de leur cadre de vie. Et après avoir accusé, dans des campagnes féministes historiques, les mâles blancs d’être des prédateurs et agresseurs sexuels en puissance (qu’on songe à la campagne de délation « balance ton porc »), après avoir traité d’“homophobes” passibles des tribunaux tous ceux qui étaient récalcitrants devant les revendications les plus folles du lobby LGBT, on accuse les Français qui ont besoin de leur voiture pour se déplacer, aller au travail, faire leurs courses, d’être des pollueurs, de n’avoir aucune conscience écologique, de ne pas s’intéresser à l’avenir de la planète et d’être responsable par leur comportement d’une cataclysmique fin du monde et ce alors que les diesel modernes n'ont jamais été aussi propres ! Est-il possible de manifester davantage d’arrogance, de mépris et de mauvaise foi à l’égard du peuple ?

    On évoque toujours le temps des rois où, nous assure-t-on, le peuple était persécuté et esclavagisé. Ce ne sont là que des balivernes car les taxations sous l’Ancien Régime n’ont jamais excédé 13 % du revenu. On est donc loin des quelque 50 % de prélèvements obligatoires actuels. 

    Macron a été élu en 2017 par effraction, la majorité du peuple ne souhaitant pas la politique rothschildienne, européiste, immigrationniste, mondialiste, pro-migrants et pro-LGBT, qu’il met en œuvre. Au moment où d’autres nations européennes et occidentales plaçaient au pouvoir des populistes et des droitiers, sur lesquels on peut certes émettre quelques réserves, la France élisait le représentant par excellence de l’oligarchie cosmopolite, le laquais de l’hyper-classe mondiale, le caniche de la haute finance. C’était un paradoxe, une étrangeté, un non-sens. Les faits étant têtus, c’est cette anomalie qui est en train d’exploser violemment au visage du plus corrompu et  juvénile des présidents que la France ait connus. 

     Analyse de son intervention du 10 décembre:

    Un certain malaise se dégageait hier au soir devant l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron.

    On ne pouvait s' empêcher de penser à ces robots présentateurs d’émission fabriqués pour la télévision chinoise ou encore à la fixité flamboyante du regard des « accrocs » à la cocaïne. Rien de tel sans doute, et probablement plus le fait d’un regard trop nerveusement rivé sur le prompteur de lecture.

    Mais manifestement l’homme est à bout de souffle . Embourbé dans ses obsessions idéologiques d’écololâtre euro-mondialiste et enfoncé dans ses multiples dénis de réalité.

    Considérons-les successivement .

    • Sur son « mea culpa » ?

     Le débat moraliste sur la réalité de la sincérité de sa repentance n’a strictement aucun intérêt !

    • Sur les auteurs des violences ?

    Rien pour rectifier le gros mensonge de la logomachie politico-policière sur la convergence dans la casse de « l’ultra-gauche » et de « l’ultra-droite ». Ces derniers seraient-ils des génies de l’invisibilité et de l’insaisissabilité ? En a-t-on interpellé beaucoup ou même quelques-uns brisant des vitrines, pillant et vidant des magasins alors que parallèlement des milliers d' arrestations et de gardes à vue ont été menées contre les gilets jaunes ainsi que des agressions physiques non nombreuses contre les GJ?

    Pourquoi taire que les plus violents et les plus aguerris des émeutiers sont en effet de la faune de l’ultra-gauche, « antifas » et autres « black-bloc » ?

    Pourquoi taire que les pillards venus des « quartiers » comme on dit, - mais de quels quartiers ?- n’ont généralement pas des accents (basque, bourguignon et autres) de la diversité culturelle française mais relèvent plutôt du modèle rapeux de racisme anti-blanc de Nick Conrad ?

    Hélas, on sait où vont certains goûts « culturels » d’Emmanuel Macron...

    • Sur les mesures d’urgence économiques et sociales.

    Mr Macron, certes dans la continuité des régimes précédents, n’a nullement remis en cause la politique d’un État qui, tel les deux médecins Diaforus campés par Molière dans « le malade imaginaire », ne cesse de pratiquer des saignées fiscales pour en réinjecter ensuite ailleurs une moindre quantité pour laisser finalement l’économie cadavérique.

    Les mesures annoncées, comment les financera-t-on ?

    Avec quelles économies par ailleurs ?

    Et par exemple, pas un mot sur l’ultra-dispendieuse gabegie des « politiques de la ville », d’un coût faramineux pour l’État et les collectivités territoriales, avec leurs budgets engloutis dans les constants saccages des banlieues.

    - En revanche, aucune annonce sur le retour à la nécessaire indexation des retraites sur l’inflation et, pas d’avantage, sur la non moins nécessaire fin du plafonnement des allocations familiales. Comme si ce n’étaient pas deux mesures fondamentales de justice sociale et de reconstruction sociale.

    - On ne peut bien sûr qu’approuver le retour à la défiscalisation des heures supplémentaires et le refus du rétablissement de l’I.S.F, impôt en effet mythique pour la gauche mais bien plus coûteux qu’il ne rapporte.

    Mais le maintien en l’état de l’I.S.F.I. (impôt sur la fortune immobilière) est si mal conçu qu’il est trop souvent une cause de ruine pour des propriétaires strictement sans revenus.

    - Mais pourquoi donc aucune annonce pour la soumission des richissimes G.A.F.A. à la fiscalité nationale ?

    Pourquoi ce refus de prélever sur la fortune anonyme et vagabonde ?

    • Sur les questions de l’immigration.

    Alors que le même jour la France venait d’approuver à Marrakech le « pacte sur les migrations » de l’ONU, pas un mot sur cela d’Emmanuel Macron ! Pacte, dit-on, non contraignant mais pour le moins de forte pression incitative et très contestable notamment dans l’absence de référence à un principe de véritable réciprocité.

    Finalement.

    C’est un homme nullement convaincu à l’évidence de l’efficacité de ce qu’il a proposé hier aux Français en général et aux gilets jaunes en particulier qui s’est adressé à eux.

    Écrira-t-il l’acte V de la tragédie « Les gilets jaunes » en annonçant la dissolution de la Chambre ou sa propre démission ?